La dépêche de J Cl Lataupe
Billet n° 770
La fin d’une année, ce sont des constats, des bilans et des aspirations
Je vous offre une partie des miens rédigés ci-après en termes de raison.
Espérances pour un avenir et un monde meilleurs
Après vous avoir offert un moment d’émotion
Je vous raconte ici mes constats et aspirations
Vous trouverez ci-dessous des œuvres majeures
Elles déplorent et espèrent un monde meilleur.
Patrimoine
Près d’une rivière s’endormait un moulin aux pales moussues
Jadis elles se muaient naturellement au rythme crée par le flux
Ce courant naturel apportait sa richesse aux habitants des lieux
Cette roue tournait générant sa petite musique bénie des Dieux.
Cette mélodie s’arrêta pourtant un jour, victime de la modernité
Les pales rouillées du moulin cessèrent bientôt de fonctionner
La petite rivière s’écoule toujours à travers la roue immobilisée
Le vieux moulin, impuissant, continue de la regarder s’éloigner.
Des gouttes d’eau suintent sur ses pales ressemblant à des larmes
L’âme du génie du lieu exprime ainsi la dure réalité de son drame
Du temps de sa jeunesse il a fait la fortune du maître du domaine
Aujourd’hui on l’a mit à la retraite , il en éprouve un peu de peine.
Il se sent encore très capable de fonctionner comme au premier jour
Il aimerait pouvoir le démontrer mais le nouveau patron reste sourd
Ce dernier ne voit pas que sous la mousse verdâtre se cache un trésor
Sa priorité est autre part il ne pense que rentabilité, gains et rapport.
Dans son aveuglement ce parvenu n’a pas pris le temps de regarder
Il n’a pensé qu’a amplifier l’investissement qu’il venait de réaliser
Dans son empressement à rentabiliser il a commis de graves erreurs
Il a voulu transformer ce havre de paix en dancing au look ravageur.
Les affaires marchaient mal, le voisinage n’aimait pas ce lieu bruyant
Des plaintes furent déposées par bon nombre de riverains mécontents
Par arrêté préfectoral le maire de la commune fit fermer ce lieu agité
La municipalité racheta le domaine et en fit un magnifique écomusée.
ecrivainparisien
Croisade d’un désespéré
De nos jours nous sommes une petite poignée
Nous partons tous les jours pour une croisade
L’affaire que je dénonce est loin d’être gagnée
Notre beau paradis, la Terre, est bien malade !
Nous pillons lamentablement ses richesses
Nous sommes vils, méprisables et cupides
Mon cœur en lambeaux n’est que tristesse
Mon âme fatiguée est désespérément vide.
Que pourrions nous entreprendre ou faire ?
Nous sommes une poignée de désespérés !
Nous sommes pourtant tous entrés en guerre
Contre les nantis de cette détestable humanité.
Bien souvent un sentiment de honte m’envahit
Lorsque je pense avec nostalgie à nos ancêtres
Qu’ont donc fait les privilégiés du beau paradis
Qu’ont légué nos anciens avant de disparaître ?
Nous oublions que nous sommes responsables
Nous devons des comptes à nos descendants !
Nous sommes des gestionnaires lamentables
Que dira-t-on de nous dans deux mille ans ?
ecrivainparisien
Réquisitoire poignant
Je m’adresse ici à tous les dirigeants qui gouvernent le monde
Je suis très malade vous avez fait de moi une chose moribonde
Vous ne vous souciez jamais de ma santé je suis très furibonde
Je suis en train d’agoniser vous êtes véritablement immondes !
Depuis des siècles vous me trahissez pour pouvoir vous enrichir
Vous m’exploitez honteusement sans vous soucier de mon avenir
Vous avez empoisonné mon sang et trop souvent vous le gaspillez
Vous agissez en ne regardant pas plus loin que le bout de votre nez.
Vous êtes bien trop égoïstes pour penser un seul instant à demain
Vous vous souciez bien peu de l’état de mon devenir très incertain
Sans réfléchir aux conséquences de vos actes vous m’avez mutilée
Vous êtes vraiment irresponsables vous m’avez pourtant défigurée !
Vous m’avez salie, abimée, dévastée pour arranger vos petites besognes
Vous continuez d’ailleurs de le faire de nos jours sans aucune vergogne
Vous me faites avaler les poisons que vous produisez en grand nombre
Si vous n’y prenez garde vous vivrez forcément demain dans l’ombre !
Vous allez trouver que je vous tiens un discours bien trop irrévérencieux
Je n’ai pourtant pas tout révélé de vos agissements hautement pernicieux
Si vous n’écoutez pas mes arguments de bon sens vous courez à la défaite
Vous paierez capital et intérêts cumulés au prix fort, je suis votre planète !
ecrivainparisien
Je ne veux pas terminer cette année sur une note un peu trop sombre
J’offre ici à toutes les femmes deux poèmes que je ressors de l’ombre
Je le fais pour les remercier et reconnaître la richesse de leurs talents
Comme je l’ai écrit : Sans la femme nous ne serions rien assurément !
Lucidité
Le bien être nous submerge quand nous pensons à elles
Qu’elles soient jeunes ou plus âgées elles restent belles
Elles habitent nos jours et envahissent nos nuits douces
Qu’elles soient brunes blondes ou bien encore rousses.
Leur cœur merveilleux est empli de bien doux sourires
Nos pensées se concentrent sur elles qui doivent en rire
Elles s’y entendent pour enchaîner nos cœurs malmenés
Elles savent, par expérience, que nous allons succomber.
Elles laissent au fond de nos âmes des cicatrices et des bleus
Elles savent parfaitement d’instinct diriger et mener les jeux
Nous nous brûlons chaque fois les ailes au feu de leurs yeux
Elles s’éclipsent parfois laissant nos cœurs exsangues en feu.
La femme est l’avenir de l’homme écrivait Louis Aragon
Ce grandissime poète visionnaire avait parfaitement raison
Nous sommes obligés d’admettre cette bien évidente vérité
Sans la femme bien de grands projets n’auraient pas existé !
ecrivainparisien
Ambassadrice de charme
Je vais versifier en hommage à une reine devenue universelle
De nos jours on crée régulièrement d’elle des variétés nouvelles
A l’origine son joli nom évoque une tendre et bien douce couleur
Mais depuis bien longtemps les agronomes en ont élaboré plusieurs.
Aucune femme, quel qu’elle soit, ne pourra jamais lui résister
La gent féminine reste, devant ce symbole, totalement émerveillée
On l’offre spontanément à la femme de ces rêves, celle que l’on aime
Rouge vif et Baccarat, elle symbolise inévitablement l’amour extrême.
Françoise Hardy a fait d’elle une chanson émouvante
Dans ce beau texte elle nous en parle, morte et vivante
Berthe Sylva, quant à elle, nous en a chanté des blanches
Lorsqu’on l’écoutait, elle nous tirait des larmes franches.
Inspiratrice du très bon goût et d’une certaine classe
Elle a su, naturellement, imposer aisément sa place
Cette noble fleur est une ambassadrice très accomplie
C’est de la rose dont je parle, vous l’aviez tous compris.
ecrivainparisien
Conception, création, réalisation Les Ateliers de la Lyre ecrivainparisien
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.